Je déambulais dans les coursives de la grande citadelle, plongé dans mes pencés, lorsque je trébuchai sur une racine. En me relevant je m'apercu que c’était une jeune pousse d’arbre, de frêles bourgeois luttaient pour survivre, éclairé pas un mince rayon de soleil qui traversait les poutres de soutiens et autres parapets de pierres. Ce petit arbuste s’emblait m’attiré, comme si une aura béni l’entourait. Soudain, une vision me traversa l’esprit, Haute-Lune ! Je décida alors de m’installé prêt de l’arbuste, rassemblant les quelques effets personnels que j’avais réussit à sauver de mon périple. Une paillasse posée à même le sol, un sac de toile en guise d’oreiller, je m’assoupi. Un rêve m’englouti, je vis une nouvelle fois Haute-Lune, le matin avant la Fournaise, le vent frais soufflant dans les arbres, le doux ruissellement de l’eau des glaciers dans les petits canaux traversant la citadelle de granit. Je trouvais dans ce songe la sérénité de ma vie passée. Je me réveillai doucement, avec une envie de construire un petit Haute-Lune en ces lieux. Le soleil commençait déjàs à ce coucher, j’avais dormi plus longtemps que je ne l’avais pencée. Je me dirigeai alors vers le hall de la citadelle pour laisser une demande pour les Hauts Officiers.